Sac à album : La Moufle (Didier Jeunesse)

Ce qui plait particulièrement à Charlie et ce à quoi elle est sensible, vous commencez à en être coutumier si vous suivez activement mes partages, sont la lecture et les jeux. Depuis qu’elle est petite, j’ai toujours essayé de faire des petits supports pour les livres qu’on peut lire ensemble afin de les rendre encore plus attrayants. La lecture fait partie intégrante de la vie de Charlie, elle écoute des histoires toute la journée. Avant je faisais des boites à thème avec une sélection de livres, des activités et des jeux associés. Je me tourne désormais vers ce qui me donne envie depuis toujours : les sacs à album. Alors je n’ai rien inventé car le principe des sacs à album existe depuis longtemps. Par contre, ce principe me permet de mettre en pratique les formations que j’ai suivi sur la littérature de jeunesse car je me suis énormément auto-formée dans ce domaine depuis un long moment déjà et je suis également beaucoup l’actualité et les nouvelles sorties dans ce registre. Cela me permet également de mettre en avant l’expertise que j’ai acquise dans l’univers du jeu car c’est quelque chose de central à la maison puisque nous testons et achetons énormément de jeux de société. Mon envie est d’en faire, comme d’habitude, bénéficier le plus grand nombre, c’est pour cela que j’ai accepté de faire des sacs à album pour une classe de PS et GS à la rentrée. Deux niveaux et un certain décalage sont donc un vrai défi pour ce genre de projet puisqu’il faut contenter tout le monde. J’ai donc fait des jeux soit avec plusieurs niveaux de difficultés soit des jeux distincts qui s’adressent aux deux publics séparément.

La lecture est primordiale dans la construction d’un enfant, ça l’aidera à développer son langage mais aussi son imaginaire. Le but des sacs à album est de créer un moment de partage entre les enfants et leurs parents autour d’un album de littérature jeunesse. C’est petit qu’on donne le goût et le plaisir de lire. Autant vous dire que Charlie les garderait bien pour elle…

Les sacs à album ont un rôle pédagogique puisqu’ils permettent bien souvent de consolider plusieurs notions vues en classe. Il permet à sa hauteur, de lutter également contre les inégalités sociales car je pense que nous sommes tous conscients du prix d’un jeu ou d’un album de littérature de jeunesse même s’il existe de plus en plus de façons de les obtenir d’occasion cela représente un certain coût pour les familles. Je veux donner cette chance à tout le monde. J’espère que le projet va prendre car il est obligatoire que les parents s’impliquent dans le process. Je vous montre de quoi il en retourne en images et vous renvoie vers les sites où j’ai trouvé des choses déjà existantes que je trouvais bien faites ou vers mes propres liens téléchargeables quand j’ai créé le support. Cela représente des heures et des heures de travail et c’est avec plaisir que je le partage afin encore une fois d’en faire bénéficier au plus grand nombre. Ca a toujours été ma plus grande motivation. N’hésitez pas à nous faire vos retours. C’est un projet que je trouve très riche et passionnant et je pourrais vous parler pendant des heures des bienfaits de ce support mais je vous laisse découvrir en images le contenu et vous en faire votre propre idée.

Le premier sac que j’ai donc créé est sur un album incontournable de la littérature jeunesse puisqu’il s’agit de La Moufle.

Le mot pour le devant du sac est A TÉLÉCHARGER ICI et sert d’explication pour les parents. J’ai également inséré un flash code pour l’histoire audio (qui ne remplace pas la lecture du parent !) mais qui peut permettre à celui-ci de s’imprégner de l’univers. Pour cet album, nous avons l’auteure du livre qui raconte elle-même l’histoire. Je me suis très largement inspirée de la maternelle de Tot pour faire cette affiche que je remercie d’ailleurs au passage si elle passe par là.

1 – Une invitation à raconter :

J’ai créé une moufle en tissu que j’ai matelassé à l’intérieur. J’ai repris les personnages de l’histoire et grâce à un papier transfert j’ai pu les mettre sur du tissu. C’est un super outil pour raconter l’histoire et pour bien visualiser le déroulé pour les plus jeunes. Sans compter que cette lecture active l’aide à fixer l’histoire. Charlie adore quand elle fait rentrer les animaux les uns après les autres et que la moufle finit par craquer (scratchs) en faisant voler les animaux qui s’y trouvent.

2 – jeux de pistes

Pour les plus jeunes, j’ai voulu faire quelque chose que j’avais vu passer et qui fonctionne assez bien pour travailler la discrimination visuelle et pourquoi pas faire un approfondissement sur l’étude du vivant par la suite. L’enfant doit placer l’étiquette empreinte sur le bon animal. On peut également demander un travail d’analyse plus approfondi en ne mettant pas l’empreinte à coté de l’animal mais en la mettant au dos pour un système auto-correctif par exemple pour demander un peu plus d’observation sur les caractéristiques de l’animal.

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3 – Mise en paires et mémory

Pour les plus petits, je propose un jeu de mise en paires avec des épingles à linge pour travailler discrimination visuelle et motricité fine.

Pour les plus grands, on peut réutiliser le même jeu et faire un mémory.

Conseil : pensez à mettre un fond coloré ou celui que j’ai créé derrière pour qu’on ne voit pas à travers (en faisant un recto verso pour la deuxième solution) et à utiliser un papier un peu rigide. Personnellement je ne l’avais pas fait et ma filoute de fille a triché allégrement ;-).

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4 : Batamoufle

Pour finir, j’ai créé un jeu de bataille avec les personnages du livre. Je pense que les deux niveaux peuvent jouer puisque visuellement on peut facilement voir qui gagne si on les met l’une à côté de l’autre. La bataille est un jeu traditionnel et j’ai à coeur également de les faire découvrir au plus grand nombre car ça me semble important de connaitre ce genre de classiques.

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Cet album permet également d’apprendre du nouveau vocabulaire. En effet, il est possible de joindre avec le sac, et je pense que j’y viendrai quand j’y verrai un peu le jour avec ce projet car quand on le monte de toute pièce c’est assez chronophage, une sorte d’imagier qui reprend tout le vocabulaire et qu’on peut reprendre en fin d’histoire à l’image d’une carte mémoire. On peut également le faire sous forme de cartes de nomenclature. Vous l’aurez compris les possibilités sont grandes et il y a encore moyen de l’enrichir largement. Maintenant l’idée n’est pas de surcharger le sac puisqu’il est important que les familles trouvent le temps de faire toutes les activités dans un temps imparti. Je pense que le format de prêt sur une semaine va être privilégier du vendredi au jeudi afin que les parents puissent avoir le temps de faire l’intégralité du sac avec leur enfant et pour avoir l’occasion, s’il le souhaite, de refaire quelques jeux et activités avant de le rendre. Ainsi l’excuse de « on n’a pas eu le temps » ne sera pas recevable ;-).

Testé et approuvé en classe :